En conclusion du sommet Oceania 21, qui
s'est tenu cette semaine à Nouméa, les Etats et territoires insulaires
d'Océanie ont exhorté, vendredi 1er mai, la communauté internationale « à une révolution » pour la conférence sur le climat à Paris à la fin de 2015. Ils réclament que « leurs inquiétudes et leurs souffrances » soient entendues.
« Nous voulons que la conférence des Nations unies à Paris [21e conférence des parties à la convention cadre de l'ONU sur les changements climatiques – COP21] proclame une révolution internationale dans la manière dont le monde fait face au changement climatique », ont affirmé dans une déclaration commune, dite « Déclaration de Lifou », quinze pays et territoires du Pacifique sud.
Les îles du Pacifique ne sont responsables que de 0,03 % des émissions de carbone mondiales, mais en raison de leur situation géographique et topologique, elles sont frappées de plein fouet par les conséquences du réchauffement global.
Dans cette déclaration qui constitue la contribution de la région à la COP21, les dirigeants océaniens demandent un engagement « sincère, ambitieux, de long terme et contraignant » sur un objectif de réchauffement limité « à moins de 2 degrés, voire 1,5 ».
Ils demandent aussi que la conférence de Paris leur permette un meilleurs accès aux fonds internationaux et la mise à disposition de crédits supplémentaires « pour soutenir les actions mises en place pour faire face au changement du climat ».
Cette déclaration est faite alors que la région vient d'être frappée par deux puissants cyclones. Le 13 mars, Pam, phénomène de catégorie 5, a dévasté le Vanuatu, puis le 1er avril, le supertyphon Maysak s'est abattu sur les Etats fédérés de Micronésie.
« On s'attend à ce qu'il y ait de plus en plus de cyclones de catégorie 5 dans la région », a indiqué David Sheppard, directeur général du programme régional océanien pour l'environnement. Le 13 mars, Pam, phénomène de catégorie 5, a dévasté le Vanuatu.
« Nous voulons que la conférence des Nations unies à Paris [21e conférence des parties à la convention cadre de l'ONU sur les changements climatiques – COP21] proclame une révolution internationale dans la manière dont le monde fait face au changement climatique », ont affirmé dans une déclaration commune, dite « Déclaration de Lifou », quinze pays et territoires du Pacifique sud.
Les îles du Pacifique ne sont responsables que de 0,03 % des émissions de carbone mondiales, mais en raison de leur situation géographique et topologique, elles sont frappées de plein fouet par les conséquences du réchauffement global.
Les victimes du changement climatique
« Nous sommes les victimes vivantes des effets négatifs du changement climatique. Parce que nous sommes petits, nous devons parler d'une seule et unique voix », a déclaré Fonotoe Pierre Lauofo, vice-premier ministre de Samoa.Dans cette déclaration qui constitue la contribution de la région à la COP21, les dirigeants océaniens demandent un engagement « sincère, ambitieux, de long terme et contraignant » sur un objectif de réchauffement limité « à moins de 2 degrés, voire 1,5 ».
Ils demandent aussi que la conférence de Paris leur permette un meilleurs accès aux fonds internationaux et la mise à disposition de crédits supplémentaires « pour soutenir les actions mises en place pour faire face au changement du climat ».
De plus en plus de cyclones de catégorie 5 à prévoir
En contrepartie, les pays océaniens s'engagent à développer « des systèmes d'observation pour améliorer la surveillance et la gestion » de ces impacts et à élaborer « une plate-forme commune sur les connaissances traditionnelles », en lien avec la résilience aux aléas climatiques.Cette déclaration est faite alors que la région vient d'être frappée par deux puissants cyclones. Le 13 mars, Pam, phénomène de catégorie 5, a dévasté le Vanuatu, puis le 1er avril, le supertyphon Maysak s'est abattu sur les Etats fédérés de Micronésie.
« On s'attend à ce qu'il y ait de plus en plus de cyclones de catégorie 5 dans la région », a indiqué David Sheppard, directeur général du programme régional océanien pour l'environnement. Le 13 mars, Pam, phénomène de catégorie 5, a dévasté le Vanuatu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire